Publié dans Société

Taxis-ville d’Antananarivo - Une grève « souhaitée » par des citadins !

Publié le dimanche, 27 mars 2022


Un ultimatum de 12 jours. L’association des taxis œuvrant dans la ville d’Antananarivo (FTAR) a lancé une menace de grève, dans sa déclaration faite samedi dernier. « Nous donnons 12 jours aux responsables auprès de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA), à commencer par le maire, à prendre des mesures drastiques pour éradiquer les taxis-motos. Une fois ce délai dépassé, nous allons tenir une grève », a averti le porte-parole de ladite association, dirigée par Clémence Raharinirina. Cette association se plaint, une fois de plus, que les taxis-motos continuent de circuler clandestinement et détruisent leur gagne-pain quotidien, voire leur carrière.
Cette menace de grève des taxis-ville constitue un sujet de « moquerie » depuis sa publication sur les réseaux sociaux, le week-end dernier. Des citadins souhaitent même la tenue de cet arrêt des activités des taxis. « Qu’ils fassent leur grève. Cela n’impactera pas sur nos transports au quotidien. Leur arrêt d’activités pourra même alléger les embouteillages », s’exprime N.A., communicante résidant aux 67Ha. « La dernière grève et absence des taxis-be nous ont point affectées, alors qu’ils constituent les principaux moyens de transport pour la majorité des citadins. Seule une minorité de gens peuvent se permettre de prendre le taxi, et ce, notamment s’ils n’ont pas d’autres choix. Cela pour dire que la grève des taxis n’impactera pas sur le transport en commun », ajoute D.R., télé-opérateur habitant à Andavamamba. « La grève des taxis ne fera que favoriser la circulation des taxis-moto. Personnellement, je ne suis pas convaincu par la nécessité de le faire. Que ceux qui le font nous laissent travailler librement », nous confie Pierre A., chauffeur de taxi résidant à Ankaditoho.
A titre de rappel, les conseillers municipaux de la CUA ont refusé de régulariser les taxis-motos. Un refus voté par la majorité, lors de la session extraordinaire à la fin août 2021. D’ailleurs, le maire Naina Andriantsitohaina s’est déjà positionné à ce sujet avant la tenue de cette session, avec un rejet catégorique de régularisation des taxis-motos. Bref, ces derniers ne font pas partie des moyens de transport autorisés dans la Capitale. Beaucoup continuent toutefois de transporter des passagers. Certains effectuent des actes de cambriolage, d’autres circulent sans casque ni assurance, et ce au détriment de la sécurité des usagers…
La Rédaction

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Editorial

  • Mission délicate !
    Le second round de la négociation entre la France et Madagasikara sur les îles Eparses devait débuter à Paris dans la journée d’hier 30 juin 2025. La première étape de la rencontre entre les deux délégations avait eu lieu à Antananarivo en 2019, au Palais de Premier ministre à Andafiavaratra, tout juste en début du premier mandat de l’actuel Chef d’Etat Rajoelina Andry, et réélu pour un second mandat en 2023. La délégation malagasy conduite par la ministre malagasy des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, composée de huit membres, devait rejoindre la capitale française pour être présente au rendez-vous fixé. Huit membres, des experts dans leur domaine respectif, qui ont la lourde tâche de présenter et défendre la cause nationale sur les îles Eparses. Madagasikara revendiquait depuis toujours du moins depuis la Deuxième République, la souveraineté de la Grande île sur ces « îles » tant convoitées et objet de discorde…

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